JPD : Bonjour, mon nom est Jack-Paul Davidson, je suis Ecossais- Canadien, de mère bourguignonne et j’ai eu la chance de faire partie de la première promotion de ce qui était alors Sup de Co Rennes et qui est maintenant Rennes School of Business. J’ai maintenant la chance d’être Président de l’association des Alumni de Rennes School of Business ;
JPD : Je m’occupe du Risque de modèle au sein de Crédit Agricole SA, cela n’a rien à voir avec le milieu de la mode, c’est plus en lien avec les risques induits de l’utilisation croissante de modèles (mathématiques, statistiques, IA, …) dans l’activité d’une banque, aussi bien dans l’activité de tous les jours comme le marketing, que pour le respect des lois anti-blanchiment ou encore la gestion des risques (Crédit, Marché, Opérationnel,…) pour donner quelques exemples ;
JPD : Oui, indéniablement, des cours de Finance en Anglais par des professeurs Anglo-Saxons, sans chauvinisme particulier bien entendu, c’est un peu comme la vente directe du producteur au consommateur, « Lunch is for wimps » (le déjeuner est pour les feignants) cela passe quand même moins bien en Français. Par ailleurs, et que ce soit pour n’importe quel sujet, l’école s’est toujours attachée à attirer les meilleurs professeurs sans se restreindre en matière de provenance géographique. Ce qui nous a permis d’avoir des cours de qualité et aussi de savoir quelles régions du monde il fallait suivre pour être au plus près des actualités de nos secteurs d’intérêts : on savait comment cela se passait et surtout où cela se passait. En termes de Finance, j’ai rapidement compris que cela se passait, à mon époque, soit à New-York soit à la City, et j’ai choisi de commencer ma carrière à Londres ;
JPD : Je travaille au sein de Crédit Agricole SA, au siège de Montrouge en région parisienne. Le Groupe Crédit Agricole est un groupe bancaire mutualiste, et pour éviter de trop rentrer dans les détails, sur des missions « centrales » et sur un sujet relativement nouveau comme le risque de modèle, pour lequel il faut déployer un dispositif sur tout le périmètre du Groupe Crédit Agricole, il s’agit de faire en sorte qu’environ une cinquantaine d’entités, hétérogènes dans leurs organisations, avancent en même temps sur un calendrier et des objectifs communs. Si vous ajoutez le fait que nous sommes une équipe de 3 pour gérer cette mission, cela vous donne une idée du challenge quotidien rencontré. En ce qui concerne l’environnement de travail, il est très agréable car nous sommes sur un « campus » avec de la faune et de la flore, avec quelque pumas, et qui peut accueillir plusieurs milliers de personnes comme celui de l’École ;
JPD : C’est fondamental, et c’est encore mieux quand les acteurs de la finance sont des Alumni de Rennes School of Business ou des connaissances de ceux-ci, car il faut aussi être humble et s’inspirer des meilleurs, même lorsque ceux-ci ne sont pas des Alumni. Concrètement cela peut se faire par un lien étroit et régulier entre le Club Finance de l’Association des Alumni et le corps professoral de l’École ;
JPD : Étant de la génération 90, le choix à notre époque n’était pas aussi riche qu’aujourd’hui. Si j’étais un étudiant de maintenant, avec ce que je sais de la vie Rennaise et de la vie internationale qui va avec, je serais bien évidemment plus que tenté par le Master in International Finance ;
JPD : Au-delà des cours (avec des professeurs) de qualité, il y a bien évidemment le fait qu’ils soient en anglais, et ce depuis la création de l’École. Et donc des cours en anglais avec des étudiants et professeurs issus de diverses nationalités et de cultures, font que le terrain de jeu des cours et des travaux de groupe est mondial. Vous apprenez très vite que la négociation internationale est un « art » à part entière et qu’il faut maîtriser le plus rapidement possible. Cet apprentissage ne vous quitte plus ensuite et vous l’utilisez et le développez tout au long de votre carrière ;
JPD : En matière de finance, ils sont multiples. Personnellement, j’ai commencé comme courtier, puis j’ai été analyste de financements structurés pour une agence de notation très connue, avant d’être responsable du risque de crédit, et m’occuper maintenant de risque de modèle. Donc faire une liste serait forcément réducteur, ce que mon parcours me pousse à ne pas faire. Votre formation vous décrochera des entretiens sans aucun doute et après, comme toujours, c’est à vous de faire la différence. Il y a beaucoup plus d’Alumni qui ont fait la différence que l’on croit en Finance, les réussites d’Alumni ne sont plus des cas isolés et ce depuis beaucoup d’années ;
JPD : Oui, un Master spécialisé, qui plus est d’une réputation certaine, est un gage supplémentaire d’engagement, de motivation et de « qualité(s) » de la part du candidat. Vous avez en face de vous quelqu’un qui sait ce qu’il veut faire et qui a investi énormément dans la poursuite de cet objectif et qui plus est prêt to « hit the ground running » ;
JPD : C’est une école jeune et c’est sans doute lié, mais elle a une capacité d’adaptation voire d’anticipation indéniable. En 2020 par exemple, la mise en place des cours en ligne dans un délai aussi rapide a du faire des envieux, tant du côté des écoles que des professionnels de gestion de projet. Mais là ne résident pas ses seules qualités, et au prétexte que toutes les écoles sont maintenant « internationales », il ne faut surtout pas « banaliser » cette qualité qui est la nôtre, car tous ceux qui baignent dans l’international savent que ce n’est pas juste une question de langues, de vocabulaire mais véritablement de cultures et d’échanges. Nous sommes véritablement multiculturels et des multiculturels « actifs », et cela depuis la création de l’école, c’est-à-dire depuis plus 30 ans, donc sur cet aspect-là, peut-être pas si « jeune » que cela… En parlant de multicultures, il ne faut pas oublier que cette école est ancrée dans une région avec des valeurs, une culture et une identité très forte. Entre autres, la notion de travailler et d’entreprendre, par et contre tous les temps, ne fait pas peur à un Breton et encore moins à une Bretonne ! La Bretagne est la fin d’une terre certes, mais le début de beaucoup d’autres à travers des voyages vers l’inconnu et souvent contre les éléments. C’est aussi une base économiquement très solide et d’un point de vue personnel, c’est toujours un plaisir de revenir à Rennes ;
JPD : Oui, c’est évident car comme mentionné précédemment, c’est un gage supplémentaire d’engagement, et bien évidemment de spécialisation qui ne peuvent être que des éléments positifs dans une carrière ;
JPD : Allez-y !
JPD : Soyez-vous même, amenez votre motivation, votre abnégation, vos connaissances, vos qualités de travail, mais amenez aussi vos différences et encouragez les autres à faire de même. Ce sont les différences qui font la richesse et cela est aussi vrai dans le monde de l’entreprise qu’ailleurs.
Si vous êtes intéressé par ce programme : https://executive.rennes-sb.com/formation/executive-msc-international-finance/
Contact : Mikael Le Roux mikael.le-roux@rennes-sb.com +33 (0)6 33 75 68 71